Survol Tongariro Scenic Nouvelle-Zélande

Faire un survol des volcans de nouvelle-Zélande

Rien n’est plus spectaculaire que de survoler les volcans de Nouvelle-Zélande par temps clair lors de votre voyage dans l’île du Nord. Le volcanisme en Nouvelle-Zélande concerne de nombreuses régions de l’Ile du Nord, depuis la Bay of Islands au nord, Whangarei, Auckland, la Bay of Plenty, le Central Plateau et jusqu’au Mont Taranaki à la pointe sud ouest.

L’île du Nord de Nouvelle-Zélande a été façonné au fil des millénaires par un volcanisme actif qui a pris toutes sortes de formes et créa un paysage très valonné, des côtes dentelées, des champs de petits volcans éteints (Auckland), des lacs immenses (Taupo, Rotorua), des pinnacles (Whangarei Heads, Coromandel Peninsula) et une géothermie constatée partout. Mais c’est dans un axe passant par le centre que le volcanisme le plus visible est à voir.

Le Tongariro National Park, la région volcanique phare

Le parc national du Tongariro dans le Central Plateau est la zone la plus récemment marquée par l’activité volcanique (géologiquement parlant). Certains volcans sont d’ailleurs encore en activité à des degrés divers, comme le Mount Ruapehu et le Mount Tongariro. Il s’agit du plus ancien parc national du pays, légué symboliquement par la tribu maorie locale Ngāti Tuwharetoa à la couronne britannique en 1887. Il abrite 3 volcans spectaculaires dont 2 en activités. Deux routes contournent les volcans par l’est et l’ouest. Donc il est possible de les admirer depuis le plancher des vaches, mais c’est du ciel qu’ils seront les plus spectaculaires, car vous admirerez les nuances de couleur.

Les 3 volcvans du Tongariro ©CptPiett8113

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Les autres volcans de l’île du Nord de Nouvelle-Zélande

Un peu plus au nord est, hors du parc national, proche de Rotorua, Le Mount Tarawera est réputé pour sa tragique éruption de 1886. Elle fut brève, à peine quelques heures, mais extrêmement violente. L’éruption ouvrit littéralement le volcan en deux en une longue faille, coûtant la vie à une centaine d’habitants du petit village de Te Wairoa, enseveli sous une épaisse couche de cendres – le site est d’ailleurs désormais connu sous le nom de « buried village » (village enterré) – et détruisant une des ‘merveilles du monde’, les étonnantes terrasses de silice rose du lac adjacent.

Mount Tarawera en avion

Sur la côte de Bay of Plenty, dans cet axe nord-est, on trouve ensuite l’île de Whakaari/White Island au large, qui n’est plus visitable depuis une éruption de petite ampleur mais qui fit des victimes parmi les visiteurs du jour en 2019.

Enfin, dans le même axe, mais au sud-ouest là, pointe fièrement le cône volcanique le plus parfait du pays, isolé sur sa propre avancée dans la mer de Tasmanie, on a nommé le Mount Taranaki, sorte de Mont Fuji local. Aucun opérateur touristique ne propose de survol de ce dernier, mais ce sera a pied qu’il pourra s’apprécier depuis plusieurs accès d’altitude.

Mount Taranaki

Un survol hors norme des volcans de Nouvelle-Zélande

Vivez une expérience inoubliable, qui vous offrira des vues spectaculaires du parc national avec le survol des célèbres lacs aux couleurs chatoyantes, des cratères et de la magnifique canopée forestière qui enserre les volcans. Certains opérateurs vous proposerons de survolerez notamment le célèbre Tongariro Alpine Crossing qui passe entre le Mount Tongariro et le Mount Ngauruhoe et de contourner le Mount Ruapehu, le plus haut de tous. Selon la saison, vous les verrez en géants de roche ou sous un manteau de neige.

D’autres opérateurs (ou d’autres options chez les mêmes) vous mèneront voir Mount Tarawera, les lacs Taupo et Rotorua, puis Whakaari isolé en mer.

Une chose est sûre, vous ne le regretterez pas. C’est une activité qui peut se réaliser en été ou en hiver, au départ de National Park, Taupo ou Turangi.

Il s’agira d’une activité peu chronophage si vous n’avez pas beaucoup de temps. Et bonus, accessible à tous ! Demandez à votre conseiller Frogs des conseils sur les différentes options de survol et leur prix.

L’équipe frogs

Photos : Pierre et Sophie Gnaedig, novembre 2018

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