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Ecole en NZ
Le système scolaire en Nouvelle-Zélande est très différent du système français. Le concept repose sur le bien-être des enfants plutôt que sur des « connaissances » obligatoires. Le ministère de l'éducation n'impose pas de réel programme, les élèves ont peu d'exercices à faire à la maison et la priorité est donnée à l'éveil plutôt qu'au savoir sur un ensemble de matières. Ce qui représente une grande différence avec le système français, très porté sur l'apprentissage par coeur.
Les classes comprennent entre 25 et 35 élèves répartis en groupes de niveaux. Le maître passe d'un groupe à l'autre et propose des travaux adaptés au niveau de chacun. C'est un grand avantage pour des élèves studieux et appliqués mais un inconvénient pour les autres, car les enseignants ne chercheront pas à faire progresser ces élèves, mais plutôt à leur proposer des travaux à leur niveau. D'ailleurs, le système d'évaluation est basé sur une échelle de notation très large et flexible qui implique des redoublements quasi-impossibles.Pour des Européens, la petite école en Nouvelle-Zélande peut paraître très laxiste. Les enfants dans les petites classes peuvent aller à l'école pieds nus, en short et Tshirt. Les cours commencent à 9h et terminent à 15h . Les deux dernières heures sont souvent consacrées à des activités sportives ou artistiques . L'enseignement est basé sur l'épanouissement personnel et l'expérimentation (au détriment parfois de la connaissance et de la rigueur). Une grande attention est portée aux sorties sur le terrain, aux activités sportives et extra-scolaires, c'est pourquoi il y a rarement plus d'une heure de « devoirs à la maison » chaque semaine et jamais d'école le week-end.
On trouve des écoles publiques et des écoles privées . Les écoles privées sont assez chères et imposent des codes de conduite et vestimentaires strictes (uniforme). Les écoles publiques sont « gratuites » mais il est bien vu de faire une donation. Il faut savoir que, comme beaucoup de services publics, les écoles publiques sont financées en grande partie par des capitaux privés. Elles sont donc encouragées à organiser des fêtes et des événements pour attirer parents et sponsors potentiels. Les écoles sont classées selon les résultats à l'examen national annuel auquel sont soumis tous les élèves néo-zélandais.
On peut inscrire ses enfants toute l'année sans souci. On est naturellement invité à mettre ses enfants dans l'école de quartier, mais il est toujours possible de postuler à d'autres écoles publiques, dans la mesure où il y a de la place. A l'inscription, ce qui compte c'est l'âge de l'enfant, pas le niveau qu'il a atteint. Dès le jour de ses 5 ans, il ira en « year 1 », s'il a 6 ans, il ira en « year 2 », et ainsi de suite jusqu'à « year 13 ». Par contre, il n'y a pas de système de crêche ou de maternelle publiques. Il existe cependant des établissements privés qui accueillent les tout-petits mais ils sont malheureusement souvent complets. C'est pourquoi les cinq premières années, les femmes sont souvent contraintes à ne pas travailler pour garder leurs enfants. L'inscription est facile et rapide. Il n'est quasiment demandé aucun document, si ce n'est un papier attestant de la domiciliation de l'élève.
La particularité du système éducatif réside dans le mode de gestion des établissements scolaires . Le comité de direction comprend le directeur de l’établissement, une représentation de parents, d’enseignants et de membres de l’administration. Le ministère de l’éducation chapeaute ces structures éducatives et veille à la qualité de l’enseignement prodigué tout en laissant une grande marge de liberté. La seule contrainte des établissements est de mettre en œuvre leur programme en tressant un ensemble de concepts communs à toutes les écoles appelé Te Whariki, destiné à promouvoir le développement de l’enfant et l’engager dans une relation familiale et communautaire à travers des expériences éducatives basées sur l’exploration, la communication et le développement de la confiance. Te Whariki est en lien direct avec la philosophie, la culture et l’art maoris (flax craft), dans lesquels les sentiments de communauté, d’appartenance à la nature et d’interdépendance sont très prononcés. Si culture et langue maories sont enseignées de façon optionnelle au niveau secondaire, de nombreuses écoles primaires l’introduisent entre 3 et 12 ans sous forme de chansons, de contes, de poèmes, ou encore par l’apprentissage des couleurs, des nombres, des jours de la semaine.
La section bilingue française de la Richmond Road School se veut beaucoup plus proche du système d'éducation français que du système néo-zélandais et propose un enseignement équivalent à celui dispensé en France. Cette section est née en 1996 de la volonté d'une poignée de familles, regroupées au sein de l'association FRENZ , de favoriser le développement du bilinguisme franco-anglais.
L'école, qui se trouve dans le quartier de Ponsonby, accueille 42 élèves de 5 à 10 ans en deux classes : la première classe assure l'enseignement de GS/CP/CE1, la deuxième du CE2/CM1/CM2. Ces deux classes sont encadrées par deux instituteurs français pendant les jours où l'école se fait en français et par des instituteurs kiwis les autres jours.
Pour les petits, l'objectif est d'assurer 80% de l'enseignement en Français et 20% en Anglais. Pour la grande classe, ils ont 3 jours en Français et 2 jours en Anglais. Les supports de cours sont achetés en France et s'attachent à coller aux exigences du programme français.
L'école est enregistrée sur la liste officielle des écoles françaises à l'étranger au Ministère des Affaires Etrangères et est soutenue par l'Ambassade de France en Nouvelle-Zélande. En 1997, l'école s'est vue accordée l'équivalence de curriculum avec la France pour le contenu de l'enseignement et le nombre d'heures dispensées.
L'école dispose d'une bibliothèque de livres et de vidéos pour les enfants. L'objectif actuel de l'association est de créer une maternelle en immersion totale. Visitez le site web de FRENZ pour plus d'information ainsi que sur l'enseignement bilingue en Nouvelle-Zelande.
Le système d'enseignement et les matières enseignées étant différents, il semble nécessaire de compléter cette formation par un soutien scolaire . C'est en tout cas ce que choisissent de faire la plupart des familles françaises en NZ. Il existe plusieurs solutions dont les plus communes sont :
Un grand merci à Françoise et Isabelle pour leur aide dans la réalisation de cette rubrique !